UN ARTICLE DU 10 MARS 2015 DANS LA DEPECHE M'HORRIFIE !!....Voir ci-dessous
N'oubliez pas que cette émission frise avec la télé-réalité (reality tv) .Faire de l'audience et satisfaire au plus grand nombre. Il faut des jeunes, des vieux, des candidats de couleurs, la fameuse ménagère de 50 ans, le beau gosse, la gamine...ETC. Quant vous investissez, vous souhaitez avoir un retour, non ???
bon, petit rappel de ce que c'est la TELE REALITE
La télé-réalité, caractérisée par de bonnes, voire très bonnes audiences, a d’emblée fait débat : dénonciation de l’exhibitionnisme des participants acceptant de dévoiler leur intimité, du voyeurisme des téléspectateurs, du décalage entre la promesse d’authenticité de « vrais gens » et les jeux d’acteurs des personnes stéréotypées issues des castings, de la contradiction entre la promesse de transparence et la mise en scène très élaborée, de l’instrumentalisation de prétendues expériences sociales au profit de logiques commerciales d’audience.
La télé-réalité n’est pas un bouleversement radical des formes de production télévisuelle mais un condensé de tous les ingrédients de la télévision occidentale contemporaine, avec des emprunts au feuilleton, au documentaire, au jeu, aux débats de société, au roman-photo. Elle se situe au croisement de la fiction, du reportage et du divertissement.
AVIS PERSO / N'oubliez pas, si vous avez vraiment un talent culinaire, vous pourrez l'exercer même sans l'émission, ce sera, juste un peu plus long ou autrement, ou localement.
Quant à Yannick DELPECH..... UN CHEF AU TOP, UNE TABLE AU TOP (mummh trop bon)...
ARTICLE DEPECHE
Le chef de l'Amphitryon, juré de l'émission de TF1, répond aux accusations de deux Toulousains ayant participé à la sélection controversée de Marseille, le 4 mars.
Y aurait-il de la moutarde dans l'aïoli ? La marmite télévisuelle et médiatique semble bien proche de l'explosion, en tout cas, après la sélection controversée, à Marseille, le 4 mars, des candidats pour la saison 5 de Masterchef, l'émission de TF1 destinée à faire émerger de nouveaux talents culinaires.
Le mistral glacial qui soufflait au pied du Mucem, à l'entrée du Vieux Port, a été gagnant pour 30 des 300 candidats seulement. Mais pour les 270 qui n'ont pas été retenus, la potion est amère. Au point qu'une polémique est née rapidement à l'ombre de la Bonne Mère, enflant sur les réseaux sociaux (lire ci-contre).
Le Toulousain François Rommelaere fait partie de ces déçus du concours, dont certains se sont même regroupés sous la bannière des «Révoltés de Masterchef».
Cet autoentrepreneur dans le service à la personne est passionné de cuisine : «Lorsque j'ai rencontré Simon Carlier, le restaurateur toulousain du Solides, aux carmes, révélé par Masterchef, il y a un an et demi, je me suis décidé à sauter le pas et je me suis porté candidat à l'émission de TF1», raconte le jeune homme dynamique, qui a participé aux présélections dès juillet 2014 pour se retrouver en compétition au bord de la Méditerranée, début mars : «Les conditions, le froid, l'attente debout pendant des heures, ça fait partie du jeu, mais la sélection de 30 candidats sur 300 était statistiquement impossible. J'ai eu la chance d'être remarqué par le chef Gilles Goujon de Fonjoncouse, dans l'Aude, dont je suis originaire, qui a dégusté avec gourmandise ce que j'avais préparé en me disant que c'était très bien. Mais je n'ai pas été retenu, alors que d'autres, qui n'ont pas été testés, ont été sélectionnés», affirme-t-il. Faty, coiffeuse toulousaine fan de cuisine, elle aussi non retenue, renchérit : «20 minutes de délibération pour 300 candidats ce n'est pas sérieux».
Yannick Delpech, juré de Masterchef, conteste «absolument» les accusations des «révoltés». Le chef de l'Amphitryon, la table étoilée columérine, affirme, «l'esprit tranquille» : «Tous les plats ont été goûtés par les trois chefs ou par les goûteurs des trois équipes de dix, sauf quelques préparations qui, visuellement, ont été écartées. Nous sommes des professionnels. Les conditions dantesques avec un vent à 120 km/h ne pouvaient être prévues, en revanche. C'est un concours et c'est de la TV, on cherche aussi des personnalités. On a choisi en notre âme et conscience». Masterchef à Marseille, un drôle de pastis…
Une polémique qui lève
Suite à la sélection controversée, un masterfake (fake veut dire arnaque en anglais) a été créé sur Facebook, pris d'assaut par 500 membres, où l'on parle de «concours truqué», tandis que les plus mécontents (135 personnes) se sont regroupés sous la bannière «Les révoltés du Masterchef». Pour Angélique Sansonnetti, directrice artistique de Shine France, société qui produit l'émission (et d'autres succès d'antenne comme The Voice), «les conditions étaient extrêmement difficiles, avec le froid notamment. Je suis énervée de cette remise en cause. Ce qui est dit par les candidats est mal dit ! Masterchef est un concours où la seule porte d'entrée est le talent culinaire». La responsable revient sur la méthode de sélection et le rôle-clé des «goûteurs» pour repérer les plats les plus prometteurs : «Une fois qu'ils trouvaient un plat qui avait de l'importance, ils levaient le bras. Grâce à une oreillette, on disait aux chefs ‘un de vos goûteurs vous appelle'. Pour retenir les candidats, il y a eu une délibération entre les chefs et les goûteurs, les chefs se sont référés à l'avis de leurs goûteurs». Et d'insister sur le fait que les candidats ont été soigneusement auditionnés tout en avouant «comprendre la déception» des candidats non retenus.
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